Venez rencontrer Gérard Haddad à l'occasion de la parution d'Ismaël et Isaac
Ismaël et Isaac, de Gérard Haddad, dans lequel l'essayiste et psychanalyste poursuit ses réflexions sur le fanatisme, a paru le jeudi 11 octobre 2018.
Après le lancement du livre (qui a eu lieu le 16 octobre à la librairie L'Arbre à lettres Bastille), de nombreuses autres rencontres sont prévues :
- le 24 janvier 2019 à 19h, à la librairie La Boîte à Livres à Tours ;
- le 2 février, au Café des Psaumes, rue des Rosiers (Paris), à 11h ;
- le 21 février, à la librairie Sauramps de Montpellier ;
- le 14 mars à la librairie 47 degrés Nord de Mulhouse.
Dans le cadre de l’exposition « Sigmund Freud. Du regard à l’écoute » au Musée d’art et d'histoire du judaïsme (MAHJ) à Paris, Gérard Haddad a donné une conférence, « L’empreinte du judaïsme sur la psychanalyse ».
Il discutera d'Ismaël et Isaac avec Ghaleb Bencheikh, animateur de l'émission Cultures d'islam sur France Culture, le 16 janvier 2019, à 19h30 au MAHJ.
Présentation d'Ismaël et Isaac :
La Bible regorge de fratricides. À telle enseigne que Gérard Haddad qualifiait, dans Le Complexe de Caïn, son précédent livre, la rivalité fraternelle de « péché originel de la société humaine », au même titre que le complexe d’Œdipe.
Mais le mal porte en lui son propre antidote. Cet antidote, c’est l’histoire d’Ismaël et Isaac, dont le père, Abraham, est à la fois considéré comme le père du peuple juif, un aïeul essentiel du christianisme et l’un des prophètes de l’islam. Tout est fait pour opposer les frères l’un à l’autre : Sarah, la mère d’Isaac, n’a-t-elle pas exclu de sa maison Agar, la jeune servante égyptienne avec laquelle son mari a eu Ismaël ? Pourtant, les deux frères vont réussir à coexister pacifiquement, sur le modèle du « bon voisinage ».
C’est ainsi qu’ironiquement, le plus grand exemple de fraternité heureuse nous est donné par ceux-là mêmes dont les descendants, pris dans le conflit israélo-palestinien, se déchirent aujourd’hui. Restituer le lien fondamental qui unit les enfants d’Abraham, s’opposer à toute exclusion qui rejouerait l’exclusion inaugurale – celle de la prophétesse Agar – voici la condition symbolique au retour d’un dialogue. Pour ce faire, il est à ses yeux nécessaire d’abandonner l’expression « civilisation judéo-chrétienne », laquelle exclut les musulmans d’une histoire occidentale qui leur doit beaucoup, pour qualifier notre civilisation de « gréco-abrahamique ».
par sophie
| 18 sep 2018
Premier Parallèle
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